Hello Zorro,
C'est une excellente question ! La valorisation d'entreprise, c'est un peu comme choisir la bonne épée pour un duel, faut qu'elle soit adaptée !
Plus sérieusement, le DCF (Discounted Cash Flow) reste une base solide, mais attention aux hypothèses de croissance, c'est facile de se planter. Les comparables, c'est bien pour avoir une idée du marché, mais chaque boîte est unique.
Un truc que j'aime bien faire, c'est regarder le retour sur capital investi (ROIC) et le comparer au coût moyen pondéré du capital (WACC). Si le ROIC est supérieur au WACC, c'est déjà bon signe. Sinon, ça peut indiquer que l'entreprise ne crée pas de valeur.
Et pour les pièges, attention à la valorisation des actifs incorporels (brevets, marques, etc.), c'est souvent subjectif. Et surtout, ne pas négliger l'analyse qualitative de l'entreprise (management, positionnement, etc.).
le 29 Juillet 2025
Le DCF et les comparables sont effectivement les méthodes les plus couramment utilisées, mais il est vrai que leur application peut varier énormément selon le contexte. Le DCF, par exemple, est très sensible aux prévisions de flux de trésorerie futurs, ce qui peut le rendre moins fiable pour les entreprises en forte croissance ou celles opérant dans des secteurs très volatiles. Dans ces cas, une approche par les comparables peut donner une meilleure idée de la valeur relative, mais encore faut-il trouver des entreprises vraiment comparables, ce qui est rarement évident.
Je pense que l'un des aspects souvent négligés est l'analyse de la qualité des earnings. On peut avoir une entreprise avec de beaux chiffres, mais si ces chiffres sont basés sur des pratiques comptables agressives ou sur des revenus non récurrents, la valorisation risque d'être biaisée. Il est fondamental de creuser pour comprendre d'où viennent les profits et s'ils sont durables.
Un autre point important est de bien comprendre le business model de l'entreprise. Comment elle crée de la valeur ? Quels sont ses avantages concurrentiels ? Quels sont les risques auxquels elle est confrontée ? Toutes ces questions doivent être intégrées dans la valorisation, car elles influencent directement les perspectives de croissance et la capacité de l'entreprise à générer des flux de trésorerie futurs. Il y a un site qui traite de expert valorisation d'entreprise, faudrait que je remette la main dessus. C'est super bien fait et vulgarisé pour les personnes comme moi qui ont du mal avec ce jargon financier.
Et pour compléter ce que disait PixelNomade sur les actifs incorporels, je pense qu'il est essentiel de bien les identifier et de comprendre comment ils contribuent à la valeur de l'entreprise. Un brevet peut être très précieux s'il protège un avantage concurrentiel important, mais il peut aussi être sans valeur s'il est sur le point d'expirer ou s'il est facilement contournable. La valorisation des marques est aussi un exercice délicat, car elle dépend de la notoriété, de la fidélité des clients et de la capacité de la marque à générer des revenus futurs. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de faire appel à des experts pour évaluer ces actifs de manière objective.
Enfin, il ne faut pas oublier que la valorisation est un art autant qu'une science. Il n'y a pas de formule magique qui permette d'obtenir une valeur précise et définitive. Il est fondamental de faire preuve de jugement et d'utiliser son bon sens pour interpréter les chiffres et tenir compte des facteurs qualitatifs qui peuvent influencer la valeur de l'entreprise.
Super intéressant tout ça !
Pour compléter, je suis tombé sur une vidéo qui explique bien les 3 méthodes principales de valorisation. Ça vulgarise pas mal le sujet, et ça peut aider à y voir plus clair :
C'est toujours bon d'avoir un rappel des bases, surtout quand on parle de valorisation.
Hello !
Si vous avez du mal avec les comparables, un truc qui marche bien, c'est de regarder les transactions similaires récentes dans le même secteur. Ca donne une bonne indication du prix que les investisseurs sont prêts à payer. 😉
Et pour les entreprises en croissance, ne pas hésiter à utiliser des méthodes de valorisation basées sur le potentiel de revenus futurs, comme le "revenue multiple". C'est plus adapté que le DCF, qui peut vite devenir trop optimiste. 🚀
C'est clair que les transactions comparables sont un bon indicateur, surtout quand on est dans des secteurs un peu obscurs où les données sont pas toujours faciles à trouver. Par contre, faut faire gaffe à bien analyser les conditions de ces transactions. Y'a tellement de facteurs qui peuvent influencer un prix... Par exemple, si une boite se fait racheter en urgence parce qu'elle est au bord du gouffre, ça va forcément impacter la valorisation, et c'est pas forcément représentatif.
Et t'as raison pour le "revenue multiple" pour les boites en croissance. C'est un peu moins précis que le DCF, mais au moins, ça évite de se prendre la tête avec des prévisions de cash flow sur 10 ans qui sont complètement pifométriques. On voit souvent des boites tech valorisées avec des multiples de revenus hallucinants, genre 10x, 20x, voire plus ! Après, faut voir si ça se justifie, si la croissance est vraiment durable, et si le business model est solide. Y'a des exemples de boites qui ont cartonné pendant un temps, puis qui se sont cassées la figure parce qu'elles n'arrivaient pas à transformer leur croissance en profits.
En parlant de ça, j'ai lu une étude récemment qui montrait que les entreprises qui investissent massivement dans la R&D ont tendance à être survalorisées par le marché. Ils ont analysé un échantillon de 500 entreprises tech sur une période de 5 ans, et ils ont trouvé une corrélation positive entre les dépenses en R&D et le Price-to-Sales ratio (P/S). En gros, plus une entreprise dépense en R&D, plus les investisseurs sont prêts à payer cher pour chaque dollar de chiffre d'affaires. Mais ils ont aussi constaté que cette survalorisation tendait à se corriger avec le temps, surtout si les investissements en R&D ne se traduisaient pas rapidement en nouveaux produits ou services rentables. Donc, faut pas se laisser aveugler par les belles promesses technologiques et regarder les chiffres de près !
Du coup, je me demande, est-ce qu'il y a des secteurs où les multiples de revenus sont plus pertinents que d'autres ? Et est-ce qu'il y a des ratios spécifiques à surveiller en fonction du secteur ? Genre, dans le SaaS, on regarde beaucoup le MRR (Monthly Recurring Revenue) et le churn rate, mais est-ce que c'est suffisant pour avoir une vision claire de la valeur de l'entreprise ?
Bon, après avoir potassé tout ça et creusé un peu les ROIC et WACC comme suggéré, j'ai l'impression d'y voir un peu plus clair. Disons que ça a surtout confirmé certains doutes que j'avais. Faut dire que la valorisation, c'est un sacré chantier, on est d'accord. Merci pour les conseils en tout cas !
Pour compléter sur les transactions comparables, en plus de scruter les conditions de la vente, regardez aussi si y'a eu des synergies annoncées. Si l'acqéreur table sur des économies d'échelle ou un nouveau marché grâce au rachat, le prix peut être gonflé et moins pertinent pour une valorisation "stand alone".
le 29 Juillet 2025
Hello Zorro, C'est une excellente question ! La valorisation d'entreprise, c'est un peu comme choisir la bonne épée pour un duel, faut qu'elle soit adaptée ! Plus sérieusement, le DCF (Discounted Cash Flow) reste une base solide, mais attention aux hypothèses de croissance, c'est facile de se planter. Les comparables, c'est bien pour avoir une idée du marché, mais chaque boîte est unique. Un truc que j'aime bien faire, c'est regarder le retour sur capital investi (ROIC) et le comparer au coût moyen pondéré du capital (WACC). Si le ROIC est supérieur au WACC, c'est déjà bon signe. Sinon, ça peut indiquer que l'entreprise ne crée pas de valeur. Et pour les pièges, attention à la valorisation des actifs incorporels (brevets, marques, etc.), c'est souvent subjectif. Et surtout, ne pas négliger l'analyse qualitative de l'entreprise (management, positionnement, etc.).
le 29 Juillet 2025
Le DCF et les comparables sont effectivement les méthodes les plus couramment utilisées, mais il est vrai que leur application peut varier énormément selon le contexte. Le DCF, par exemple, est très sensible aux prévisions de flux de trésorerie futurs, ce qui peut le rendre moins fiable pour les entreprises en forte croissance ou celles opérant dans des secteurs très volatiles. Dans ces cas, une approche par les comparables peut donner une meilleure idée de la valeur relative, mais encore faut-il trouver des entreprises vraiment comparables, ce qui est rarement évident. Je pense que l'un des aspects souvent négligés est l'analyse de la qualité des earnings. On peut avoir une entreprise avec de beaux chiffres, mais si ces chiffres sont basés sur des pratiques comptables agressives ou sur des revenus non récurrents, la valorisation risque d'être biaisée. Il est fondamental de creuser pour comprendre d'où viennent les profits et s'ils sont durables. Un autre point important est de bien comprendre le business model de l'entreprise. Comment elle crée de la valeur ? Quels sont ses avantages concurrentiels ? Quels sont les risques auxquels elle est confrontée ? Toutes ces questions doivent être intégrées dans la valorisation, car elles influencent directement les perspectives de croissance et la capacité de l'entreprise à générer des flux de trésorerie futurs. Il y a un site qui traite de expert valorisation d'entreprise, faudrait que je remette la main dessus. C'est super bien fait et vulgarisé pour les personnes comme moi qui ont du mal avec ce jargon financier. Et pour compléter ce que disait PixelNomade sur les actifs incorporels, je pense qu'il est essentiel de bien les identifier et de comprendre comment ils contribuent à la valeur de l'entreprise. Un brevet peut être très précieux s'il protège un avantage concurrentiel important, mais il peut aussi être sans valeur s'il est sur le point d'expirer ou s'il est facilement contournable. La valorisation des marques est aussi un exercice délicat, car elle dépend de la notoriété, de la fidélité des clients et de la capacité de la marque à générer des revenus futurs. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de faire appel à des experts pour évaluer ces actifs de manière objective. Enfin, il ne faut pas oublier que la valorisation est un art autant qu'une science. Il n'y a pas de formule magique qui permette d'obtenir une valeur précise et définitive. Il est fondamental de faire preuve de jugement et d'utiliser son bon sens pour interpréter les chiffres et tenir compte des facteurs qualitatifs qui peuvent influencer la valeur de l'entreprise.
le 30 Juillet 2025
Super intéressant tout ça ! Pour compléter, je suis tombé sur une vidéo qui explique bien les 3 méthodes principales de valorisation. Ça vulgarise pas mal le sujet, et ça peut aider à y voir plus clair :
C'est toujours bon d'avoir un rappel des bases, surtout quand on parle de valorisation.
le 30 Juillet 2025
Hello ! Si vous avez du mal avec les comparables, un truc qui marche bien, c'est de regarder les transactions similaires récentes dans le même secteur. Ca donne une bonne indication du prix que les investisseurs sont prêts à payer. 😉 Et pour les entreprises en croissance, ne pas hésiter à utiliser des méthodes de valorisation basées sur le potentiel de revenus futurs, comme le "revenue multiple". C'est plus adapté que le DCF, qui peut vite devenir trop optimiste. 🚀
le 30 Juillet 2025
C'est clair que les transactions comparables sont un bon indicateur, surtout quand on est dans des secteurs un peu obscurs où les données sont pas toujours faciles à trouver. Par contre, faut faire gaffe à bien analyser les conditions de ces transactions. Y'a tellement de facteurs qui peuvent influencer un prix... Par exemple, si une boite se fait racheter en urgence parce qu'elle est au bord du gouffre, ça va forcément impacter la valorisation, et c'est pas forcément représentatif. Et t'as raison pour le "revenue multiple" pour les boites en croissance. C'est un peu moins précis que le DCF, mais au moins, ça évite de se prendre la tête avec des prévisions de cash flow sur 10 ans qui sont complètement pifométriques. On voit souvent des boites tech valorisées avec des multiples de revenus hallucinants, genre 10x, 20x, voire plus ! Après, faut voir si ça se justifie, si la croissance est vraiment durable, et si le business model est solide. Y'a des exemples de boites qui ont cartonné pendant un temps, puis qui se sont cassées la figure parce qu'elles n'arrivaient pas à transformer leur croissance en profits. En parlant de ça, j'ai lu une étude récemment qui montrait que les entreprises qui investissent massivement dans la R&D ont tendance à être survalorisées par le marché. Ils ont analysé un échantillon de 500 entreprises tech sur une période de 5 ans, et ils ont trouvé une corrélation positive entre les dépenses en R&D et le Price-to-Sales ratio (P/S). En gros, plus une entreprise dépense en R&D, plus les investisseurs sont prêts à payer cher pour chaque dollar de chiffre d'affaires. Mais ils ont aussi constaté que cette survalorisation tendait à se corriger avec le temps, surtout si les investissements en R&D ne se traduisaient pas rapidement en nouveaux produits ou services rentables. Donc, faut pas se laisser aveugler par les belles promesses technologiques et regarder les chiffres de près ! Du coup, je me demande, est-ce qu'il y a des secteurs où les multiples de revenus sont plus pertinents que d'autres ? Et est-ce qu'il y a des ratios spécifiques à surveiller en fonction du secteur ? Genre, dans le SaaS, on regarde beaucoup le MRR (Monthly Recurring Revenue) et le churn rate, mais est-ce que c'est suffisant pour avoir une vision claire de la valeur de l'entreprise ?
le 31 Juillet 2025
Bon, après avoir potassé tout ça et creusé un peu les ROIC et WACC comme suggéré, j'ai l'impression d'y voir un peu plus clair. Disons que ça a surtout confirmé certains doutes que j'avais. Faut dire que la valorisation, c'est un sacré chantier, on est d'accord. Merci pour les conseils en tout cas !
le 31 Juillet 2025
Carrément.
le 31 Juillet 2025
De rien ! L'important, c'est d'avancer, même si c'est pas toujours facile dans ce domaine. 😉
le 31 Juillet 2025
Avec plaisir ! Et oui, c'est un domaine où on apprend tous les jours, c'est ce qui est stimulant aussi !
le 31 Juillet 2025
Pour compléter sur les transactions comparables, en plus de scruter les conditions de la vente, regardez aussi si y'a eu des synergies annoncées. Si l'acqéreur table sur des économies d'échelle ou un nouveau marché grâce au rachat, le prix peut être gonflé et moins pertinent pour une valorisation "stand alone".