En gros, si vous en nommez un, il va certifier vos comptes annuels. Il va vérifier que tout est régulier, qu'il n'y a pas de fraude ou d'erreurs significatives. C'est un peu comme un audit, mais spécifique aux associations.
Puisqu'on parle de dons, j'ai vu passer une info sur un nouveau dispositif fiscal pour les mécènes, faudrait que je retrouve ça. Bref, le commissaire aux comptes, c'est un peu votre assurance qualité financière, quoi.
L'image de l'assurance qualité financière est parlante, et Taylor a raison de souligner l'aspect rassurant, surtout avec des ambitions de développement. Mais il faut aussi peser le pour et le contre concrètement, et ne pas se laisser aveugler par l'idée que c'est *nécessairement* un plus.
Si vous n'êtes pas obligés légalement, et que votre souci premier est de rassurer les donateurs, il faut évaluer si le coût d'un commissaire aux comptes est justifié par rapport au gain potentiel en dons. Par exemple, si l'audit coûte 5000€ par an, il faudrait que cela vous permette d'attirer au moins cette somme supplémentaire en dons pour être rentable. Et encore, je ne parle que de l'aspect financier direct.
Théo mentionnait la vérification des comptes annuels et l'absence de fraude. C'est un point essentiel, bien sûr. Mais est-ce que votre association a déjà eu des soucis de ce genre ? Si vous avez des procédures internes rigoureuses, un bon suivi de trésorerie, et que les membres du CA sont impliqués et vigilants, le risque est peut-être déjà bien maîtrisé. Dans ce cas, l'apport du commissaire aux comptes serait peut-être marginal à ce niveau. L'audit sert aussi à vérifier le respect des obligations sociales et juridiques, et à informer les dirigeants.
Il faut aussi considérer que le commissaire aux comptes ne s'immisce pas dans la gestion. Il a un rôle de contrôle, pas de conseil opérationnel. Donc, si vous cherchez quelqu'un pour vous aider à optimiser votre gestion financière, ce n'est pas forcément la bonne solution.
Enfin, le rapport du commissaire aux comptes est un document public. S'il révèle des irrégularités, cela peut avoir un effet inverse à celui recherché et nuire à votre image. Il est donc vraiment primordial d'avoir une gestion saine et transparente avant de franchir le pas.
Bref, c'est une décision à mûrement réfléchir, en évaluant les coûts, les bénéfices potentiels, et les risques.
le 10 Mars 2025
En gros, si vous en nommez un, il va certifier vos comptes annuels. Il va vérifier que tout est régulier, qu'il n'y a pas de fraude ou d'erreurs significatives. C'est un peu comme un audit, mais spécifique aux associations. Puisqu'on parle de dons, j'ai vu passer une info sur un nouveau dispositif fiscal pour les mécènes, faudrait que je retrouve ça. Bref, le commissaire aux comptes, c'est un peu votre assurance qualité financière, quoi.
le 10 Mars 2025
L'assurance qualité financière, c'est bien résumé. Ça peut rassurer, surtout si vous visez de plus gros financements à terme.
le 10 Mars 2025
L'image de l'assurance qualité financière est parlante, et Taylor a raison de souligner l'aspect rassurant, surtout avec des ambitions de développement. Mais il faut aussi peser le pour et le contre concrètement, et ne pas se laisser aveugler par l'idée que c'est *nécessairement* un plus. Si vous n'êtes pas obligés légalement, et que votre souci premier est de rassurer les donateurs, il faut évaluer si le coût d'un commissaire aux comptes est justifié par rapport au gain potentiel en dons. Par exemple, si l'audit coûte 5000€ par an, il faudrait que cela vous permette d'attirer au moins cette somme supplémentaire en dons pour être rentable. Et encore, je ne parle que de l'aspect financier direct. Théo mentionnait la vérification des comptes annuels et l'absence de fraude. C'est un point essentiel, bien sûr. Mais est-ce que votre association a déjà eu des soucis de ce genre ? Si vous avez des procédures internes rigoureuses, un bon suivi de trésorerie, et que les membres du CA sont impliqués et vigilants, le risque est peut-être déjà bien maîtrisé. Dans ce cas, l'apport du commissaire aux comptes serait peut-être marginal à ce niveau. L'audit sert aussi à vérifier le respect des obligations sociales et juridiques, et à informer les dirigeants. Il faut aussi considérer que le commissaire aux comptes ne s'immisce pas dans la gestion. Il a un rôle de contrôle, pas de conseil opérationnel. Donc, si vous cherchez quelqu'un pour vous aider à optimiser votre gestion financière, ce n'est pas forcément la bonne solution. Enfin, le rapport du commissaire aux comptes est un document public. S'il révèle des irrégularités, cela peut avoir un effet inverse à celui recherché et nuire à votre image. Il est donc vraiment primordial d'avoir une gestion saine et transparente avant de franchir le pas. Bref, c'est une décision à mûrement réfléchir, en évaluant les coûts, les bénéfices potentiels, et les risques.